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Présentation des JARDINS EN HUREPOIX 
(extrait de l’article de Béatrice G de 2012: "Jardins en Hurepoix 7ème saison")

Association pour le Développement de l’Agriculture Biologique 

Notre aventure dourdannaise est née en 2006.

Elle touche plusieurs villages environnants du Hurepoix, de la Beauce, de la Vallée de Chevreuse, du sud Yvelines...

Notre association tend à mettre en application les principes fondateurs des AMAP mais elle a choisi de soutenir uniquement des producteurs labellisés en Agriculture Biologique.

 
Elle a aussi choisi de soutenir plusieurs producteurs, certains selon les principes des AMAP, d'autres sous forme de précommandes ponctuelles sans engagement à l’année.

Nous sommes engagés cette année avec 13 producteurs-partenaires,  le plus localement possible.

En 2012:

116 foyers ont adhéré.
Le Conseil d’Administration, qui peut comporter jusqu’à 15 membres, est régulièrement mobilisé.
Plusieurs personnes-ressources supplémentaires aident à l’organisation régulièrement (responsables contrats, « groupe distribution », « groupe site », responsables « commandes ponctuelles ») ou occasionnellement (compte-rendu d’une visite d’exploitation, prêt d’un projecteur de photos…). 
 
Au sein des Jardins en Hurepoix, il n’y a pas de petite participation ! 
Pour faire vivre toutes nos belles idées, l’engagement de chacun, selon ses possibilités est la clé. 
L’association ne vit que par l’implication d’une majorité de ses adhérents. Faisons tourner les participations !

Notre situation francilienne comporte quelques spécificités : 

Le terme « petit producteur » est relatif car la taille des exploitations franciliennes est supérieure à celle d’autres régions : la moyenne en IdF est de 150 ha alors qu’elle est de 55 ha au niveau national.
La région s’est spécialisée ces dernières décennies dans la céréaliculture : les maraîchers qui étaient 2500 en 1980 n’étaient plus que 150 en 2010 (D. Vuillon). L’autonomie alimentaire de la région qui était de 40 jours dans les années 40, n’est plus que de 4 jours aujourd’hui.
Les élevages ont disparus : les producteurs en agriculture biologique rencontrent des difficultés pour s’approvisionner en fumier et nous sommes, nous amapiens, obligés de trouver nos éleveurs-partenaires à des distances de 100 km. Un équilibre est rompu.
La région s’urbanise, la spéculation foncière fait rage.